La municipalité de St Jean de Thouars oeuvre pour réaménager et valoriser le patrimoine du site de l’abbaye de Bonneval.

L’objectif est d’aménager l’espace du Clos et de réhabiliter les bâtiments du petit patrimoine : le pigeonnier, le lavoir séchoir et la fontaine des trois Marie et également rétablir le réseau hydraulique et les bassins afin de créer un parc ouvert au public. La volonté à long terme est de pouvoir utiliser l’espace scénique naturel (théâtre de verdure) pour accueillir des manifestations culturelles.

Pour mener ce projet, une association a été créée : l’association pour la sauvegarde du Patrimoine de Saint Jean de Thouars.

Le fonds de dotation du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres participe à ce projet avec un don dédié à la réhabilitation du lavoir-séchoir.
Chacun peut également participer par le biais d’une souscription publique permettant de recueillir les fonds nécessaires à la réalisation des travaux (souscription accessible sur le site de la Fondation du patrimoine).

En mai dernier, un événement a été organisé afin d’officialiser le don du Fonds de dotation du Crédit Agricole.

La CMDS y était représentée par Patrick SAUVAGET, Vice Président Caisse régionale, Joel ROSOLEK, Président de la Caisse Locale de Thouars, et Philippe CHESSE, attaché de direction. Des membres du Conseil municipal de St Jean de Thouars ainsi que des bénévoles de l’association pour la sauvegarde du Patrimoine de Saint Jean de Thouars étaient également présents.

Le lavoir séchoir en projet de réhabilitation

Histoire du site (extrait du site de la Fondation du Patrimoine) :
« Ce clos, d’une superficie initiale d’environ 8 ha, était le siège d’une abbaye de Bénédictines fondée en 973 par le Roi Lothaire. Elle a la particularité d’avoir été uniquement dirigée par des femmes. L’abbaye acquiert au fil des siècles une grande puissance, à force de confirmations et donations de la part des vicomtes de Thouars. Après que la réforme protestante eût atteint le Thouarsais en 1540, la mère Abbesse, Philippe Chasteigner touchée par ses propos, part rejoindre Calvin avec 8 de ses religieuses en 1557. En 1590, une nouvelle abbesse, Isabelle de Vivonne est désignée par le roi. Elle va complétement rebâtir l’abbaye et remettre en vigueur la règle et la discipline dans le monastère. A la révolution, l’abbaye est finalement vendue en tant que bien national. En partie dévastée lors des guerres de Vendée, elle sera complètement détruite quelques années plus tard. »